La Slovaquie ratifie le plan de soutien à la Grèce
Mardi 11 octobre 2011 : le Parlement slovaque doit valider le Fonds européen de stabilité financière (FESF) décidé par les chefs d’Etat européens (comprenez la France et l’Allemagne) le 21 juillet. Le FESF doit permettre d’emprunter 440 milliards à la Banque Centrale Européenne (BCE) pour acheter les obligations (autrement dit les dettes) des Etats européens fragilisés par la crise financière (la Grèce, l’Italie et l’Espagne pour l’instant) [1]. Le FESF est garanti par le bilan global de la zone euro.
Seize pays ont déjà voté "oui". La Slovaquie est le dernier. Pour la Slovaquie, voter "oui" à ce plan signifie s’engager pour 7,7 milliards. Ce vote étant particulièrement délicat (l’opinion n’est pas favorable et une partie du gouvernement de coalition refuse de participer au vote) [2], Iveta Radicova, le premier ministre slovaque, a transformé ce vote en question de confiance pour son gouvernement. Résultat :
124 députés présents
55 pour
9 contre
60 abstentions
Les voix ne sont pas suffisantes pour valider le FESF. Ce refus crée un début de panique en Europe, malgré l’affirmation d’Angela Merkel, le premier ministre allemand, de maintenir le FESF avec ou sans la Slovaquie (alors que le fonds demandait normalement l’unanimité des pays de la zone euro). Toutefois, la Constitution slovaque permet la tenue d’un second vote.
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