Il faut savoir qu’après la fin de la seconde guerre mondiale de nombreux gradés nazis ont fui l’Allemagne et l’Europe afin de ne pas se faire arrêter.
Ils ont bénéficié de nombreuses aides et certains pays ont fait appel à leur service notamment les pays arabes et surtout l’Égypte comme nous allons le constater.
La plateforme en Europe qui permettait l’exfiltration soit la fuite des nazis la plus importante se trouvait au Vatican et plus exactement dans le collège pontifical de Santa Maria dell’Anima et cela 3ans après la défaite de l’Allemagne.
L’église Santa Maria dell’Anima est un batiment religieux catholique situé dans le quartier Ponte à Rome en Italie
Ainsi on retrouve Walter Rauff un haut fonctionnaire nazi et ayant eu le grade de Standartenführer en juin 1944 a organisé cette exfiltration vers l’Orient. Il est accusé d’être responsable de plus de 100 000 morts.
Walter Rauff est arrêté le 30 Avril 1945, il faut savoir qu’il était ce qu’on appelle un logisticien de la Shoah en Europe de l’Est. Au vue de la piètre sécurité il arrive à s’évader se réfugie à Rome ou il devient jardinier puis professeur dans un orphelinat géré par l’église catholique.
Son travail sera même salué et félicité par le pape par un titre honorifique.
Il est fort probable que l’église à ce moment la ne connaissait pas son identité et son rôle pendant la seconde guerre mondiale.
La Syrie
Ainsi en 1948, il renoue avec d’ancien contact en Orient, c’est ainsi qu’un officier Syrien lui demande de créer un réseau de spécialiste Allemand pour aller en Syrie afin d’aider Damas à remettre sur pied son armée et de mettre en place un service de renseignement.
Walter Rauff ouvre un bureau dans le collège de Santa Maria, il est même accueilli par le maitre des lieux, l’évêque Autrichien Alois Hudal dont le rôle sera de fournir de faux papier à ses anciens nazis.
Évidemment cet évêque était au courant de leur passé. On retrouve par exemple Franz Stangl et Gustave Wagner qui était commandant et suppléant des camps d’extermination de Sobibór puis Treblinka.
Alois Hudal est pour la nationalisme pan-germanique et anti-juif qu’il n’hésite pas à accuser de vouloir dominer le monde.
En 1937, il a même publie Les fondements du national-socialisme (Die Grundlagen des Nationalsozialismus, Leipzig - Vienne, 1937).
Seulement en 1946, le Vatican est au courant des activités de l’évêque Alois Hudal et attendra 2 ans pour le mette en garde s’il continue ses activités mais cela n’a rien changé et le Vatican n’a jamais sanctionné son évêque.
Ainsi l’évêque fournissait aux anciens nazis un certificat pontifical qu’ils devaient remettre à la croix rouge pour confirmer leur identité.
Au vue des nombreuses demandes, la croix rouge jugea que la seule signature de Hudal suffisait pour certifier leur nouvelle identité. Est-ce du laxiste, un débordement, un manque de moyen de la part de la croix rouge ?
Ce qui sur est que cela a contribué à laisser partie ses criminelles de guerre. Avec leur nouveau papier, les anciens nazis pouvaient s’enfuir.
Avec ses aides, on retrouve une soixantaine d’ancien SS an Syrie et en novembre 1968 Rauff part en Syrie et arrive même à faire venir clandestinement sa femme et ses enfants.
Rauff s’inspire de la Gestapo pour créer les services de renseignement Syrien. Suite à la Lourde défait de la ligue Arabe en 1949 sur la plateau Golan, Rauff quitta le pays pour l’Argentine et enfin le Chili.
Il faut savoir que 1958 à 1962 il travaille pour le BND, le service de fédéral de renseignement.
La ligue arabe est créée en 1945 qui est opposé à la création d’Israël qu’elle voit comme une annexion d’un pays arabe.
La ligue met en place un plan pour attaquer Israël qui a un espion dans ses rangs Yair Harari dont les rapports indique que toutes les formations sont sous commandement Allemand et tout cela 4 ans après la fin de la guerre).
En 1949 sur le plateau du Golan, la ligue arabe essuie une sévère défaite contre Israël et ainsi le pouvoir Syrien est très affaibli ce qui entrainera le départ et la disgrâce des experts Allemand.
La plupart des pays arabe sont sous le choc de cet échec et malgré la disgrâce des Allemands en Syrie, l’Egypte via le Caire décide de recruter des experts militaires étrangers et ainsi s’adresse ou Allemand et chercher un officier Allemande de haut rang qui sera le Général Arthur Schmidt (major dans l’Africakorps).
Général Arthur Schmidt
Il a été prisonnier en janvier 1942 par les britanniques et sera relâché quelques années plus tard pour arriver au Caire en 1949. Il y vivait sous le pseudonyme de Monsieur Goldstein.
Le but de la ligue arabe était de former une armé d’un million d’homme et Arthur Schmidt avait la tache de la créer. Pour mieux comprendre leur fonctionnement, il analysa la défaite du Golan et en déduit de l’incapacité des commandants égyptiens a exploité les avantages de début de combat pour rayer de la carte l’état d’Israël en 2 semaines au plus.
Le zèle d’Arthur Schmidt commençait à déranger les dirigeants Egyptiens qui souhaitaient rester discret dans leur formation de leur armée et craignant d’être percé à jour mirent fin au contrat avec Schmidt qui quitta l’Egypte.
En 1951, on pouvait trouver lus d’une soixante d’ancien officié du Reich travaillant pour l’Egypte et la ligue arabe.
Arthur Schmidt est remplacé par Wilhelm Foss ancien chef de camps de travaux forcé et s’installe dans le quartier d’Héliopolis au Caire au numéro 11.
Il formait les soldats égyptiens notamment dans la guerre éclaire et les techniques de combat nocturne.
Les britanniques étaient inquiet de voir ses anciens officiers en Egypte, même s’ils avaient accordé l’indépendance à l’Egypte ils contrôlaient toujours le Canal de Suez. Gerhard Mertins.
Lieutenant première classe Bundeswehr Gerhard Mertins
On trouve parmi les Anciens SS qui dérangeait un certain Gerhard Mertins (ancien Waffen SS, le plus jeune : 30ans). Il arrive en 1951 au Caire afin de former une unité de parachutiste au sein de l’armée égyptienne.
Il propose même des entrainements de Guérilla. En Egypte ses anciens Nazis sont populaires d’autant plus que pendant la guerre Rommel a failli les débarrasser des britanniques.
Sur ce constat Churchill en 1953 en avise Konrad Adenauer chancelier fédéral de la république fédérale d’Allemagne qui lui rétorque qu’il ne peux intervenir car se sont des entreprises privées.
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